Le secteur du sucre

Situation du secteur sucre-betterave et son importance en Wallonie

Actuellement, en Belgique, il y a trois sucreries et une râperie réparties entre deux entreprises sucrières : Iscal Sugar et la Raffinerie Tirlemontoise.

  1. Iscal Sugar a un quota sucrier de 190.000 tonnes et possède une sucrerie établie à Fontenoy
  2. La Raffinerie Tirlemontoise, qui fait partie du groupe sucrier Südzucker, a un quota sucrier de 486.234 tonnes. Elle possède une sucrerie à Tirlemont et une sucrerie à Wanze, alimentée via pipeline par le jus dense provenant de la râperie de Longchamps

Les planteurs belges (7582 en 2014), ainsi que le quota betteravier, sont répartis d’une part entre les deux entreprises sucrières et d’autre part entre les régions wallonne et flamande.  

En 2014, la culture de la betterave sucrière occupait une superficie de 59.782 hectares pour la Belgique.

Pour l’ensemble de la Belgique, le rendement betteravier était de 85,7 tonnes par hectare en 2014/15 (augmentation moyenne de 1 tonne par hectare et par an durant les vingt dernières campagnes) tandis que le rendement en sucre blanc était de 13,7 tonnes par hectare en 2014/15 (augmentation de 0,2 tonne par hectare et par an).

1er octobre 2017, une nouvelle ère commence

Le secteur du sucre est réglementé au niveau européen par l’Organisation Commune de Marché. Celle-ci a été mise en place dès 1968. Le secteur du sucre a subi une réforme en profondeur en 2006. Lors de la dernière réforme de la PAC, il a été décidé de maintenir le système de quotas sucriers tel qu’il existait depuis cette réforme de 2006 jusqu’à la fin de la campagne de commercialisation 2016/2017.

A partir du 1er octobre 2017, les quotas disparaissent et avec eux des éléments clés tels que le prix minimum de la betterave, les mécanismes de gestion des quotas, le sucre industriel (sucre hors quota utilisé pour certains usages industriels non alimentaires), …
Seuls sont maintenus :

  • L’éligibilité du sucre au régime de stockage privé et aux mesures de prévention des perturbations du marché
  • Les protections douanières
  • Le cadre contractuel et interprofessionnel

Les organisations betteravières pourront continuer à défendre et négocier collectivement les intérêts de leurs membres, y compris les prix et les quantités.

De nouveaux actes délégués et actes d’exécution doivent encore être rédigés afin d’ajuster ces différentes dispositions d’application à la disparition des quotas. Ils sont actuellement en cours de discussion dans des Comités mensuels auxquels participe la Direction de la Politique Agricole.

Des informations complémentaires, des données chiffrées et une documentation à consulter et/ou emprunter sont également disponibles via notre Centre de documentation.

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